Un torchon : les DNA

Ne vous torchez pas avec les Dernières Nouvelles d'Alsace. Vous risqueriez de vous salir les fesses. Dernier exemple, l'édito de Christian Bach, rédacteur en chef adjoint.

Édito DNA Christian Bach

Si ça vous intéresse, vous pouvez télécharger l'édito entier ici :

Si ce monsieur n'est pas le seul à s’interroger sur le fait que nous vivons dans une monarchie républicaine, il réussit l'exploit de mettre en cause Jean-Luc Mélenchon dès la première phrase. Analysons.

"Le chef de l’État en imposant la réforme des retraites contre une majorité de Français." Pour l'instant on est d'accord.

"Le patron de La France insoumise en pariant sur la radicalité," déjà ça veut dire quoi cette phrase ?
"qui ne convient pas à deux composantes de la Nupes au moins," c'est qui ? On sait bien que Roussel le politicien de gauche préféré de la presse bourgeoise jalouse les succès de Mélenchon, mais c'est qui la deuxième composante ?
"ni à une majorité de Français." Et il tire cette information d'où cet imbécile ?

Détrompons ce jean-foutre grâce à un sondage du Huffington Post :

Sondage du Huffington Post

Elle est où la majorité de Français hostile à la radicalité de Mélenchon ?

Le reste de l'article est un tissu d'âneries macronolâtres.

"Fidèle à sa posture héroïque, Emmanuel Macron affronte la colère française," Là on dépasse les bornes du ridicule. La posture héroïque du gars qui ne se déplace pas sans 10 escadrons de CRS. La Sélestadienne qui a eu droit à 23 heures de garde-à-vue pour avoir fait un doigt d'honneur à sa majesté apprécie son héroïsme à sa juste valeur.

"Emmanuel Macron donne des gages aux Français," lesquels ? à quels Français ? aux Profs de lycée professionnel qui sont invités à se reconvertir en prof des écoles ?

"Emmanuel Macron et Renaissance sont en train de redécouvrir ce qui est une évidence : la France de la Ve  République ne peut se passer ni des partis, ni des syndicats, ni d’aucun autre corps intermédiaire. Ce n’est finalement pas une monarchie républicaine."

La conclusion vaut son pesant de cacahuètes. Contre l'évidence Monsieur Bach assène que Macron ne peut se passer des syndicats, des partis, etc. Il le fait depuis 6 ans. Comme il n'a plus de majorité absolue, tout passe à coup de 49-3 et de 47-1. Contre les syndicats, contre les autres partis avec juste la bienveillance de Républicains tétanisés à l'idée d'une dissolution.
Ben si Christian, ce n'est plus une république. Mais plutôt que monarchie républicaine j'utiliserais plutôt l'expression démocrature, puisque notre état n'a plus que l'apparence de la démocratie, ou état policier.

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