Le tableau ci-dessous montre l'impôt sur le revenu en pourcentage du revenu imposable de 2010 à 2023 (pour un retraité de la fonction publique).
À gauche l'impôt brut par rapport au revenu imposable. À droite l'impôt payé après les déductions fiscales (dons aux œuvres, emploi d'un.e salarié.e à domicile, etc.). Pas d'investissements dans les DOM-TOM ou autres niches fiscale diverses et variées, faute d'employer un avocat fiscaliste.
La même chose sous forme de graphique :
Dans le graphique on voit très nettement la tendance (impôt brut). Après une hausse en 2012 la courbe décroît inexorablement. En effet, François Hollande, en arrivant à l'Élysée a dû éponger la crise des sub-primes de 2011. En 2014 il prend Emmanuel Macron comme ministre des finances et la tendance s'accélère.
L'imbécile qui ne voit pas plus loin que le bout de son extrait de compte pourrait se réjouir de cette baisse d'impôts. Malheureusement celle-ci se paye en service publics défaillants, en hôpitaux surchargés, en absence de profs devant nos enfants.
Bruno Le Maire se vante souvent de "baisser les impôts des Français". En réalité il baisse l'impôt sur le revenu de ceux qui le payent, c-à-d. 50% des contribuables puis qu'environ la moitié des Français ne gagnent pas assez d'argent pour en payer. Par contre les urgences saturées, les services publics égarés dans la dématérialisation tous les Français en profitent.
Merci pour cet article.
Il serait intéressant de connaître le revenu imposable et le nombre de parts.
Pour moi, l’impôt sur le revenu a baissé cette année 2024, alors que notre foyer perdait une demi-part. Grosse surprise.
Contrairement à ma p’tite pension allemande, passée de 70€ à 150 € en 15 ans, la pension de L’EN n’a progressé que de 10%. Rackett des fonctionnaires… au profit des plus aisés ?