Poursuivons les DNA de notre saine colère

Deux articles dans les Dernières Nouvelles d'Alsace :

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Cet article est paru le 29 juin 2021. C'est un article écrit par la rédaction qui a jugé bon de consacré 2378 caractères à cette importante affaire. En réalité l'article a été écrit par un journaliste du groupe Ebra puisqu'on retrouve le même dans le Républicain lorrain.

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Ce deuxième article est paru le 28 juin 2021, apparemment dans tous les journaux du groupe Ebra. Là, il s'agit simplement d'une dépêche AFP qu'un pigiste ? un stagiaire ? s'est contenté de recopier sans chercher à la comprendre. Vous comprenez ce que ça veut dire vous ?
Cette information ne mérite que 1010 caractères et pas vraiment que la rédaction se penche dessus.

Pourtant tout est dit dans le chapeau : "Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, préconise notamment la suppression des épreuves communes dès la rentrée prochaine." Le baccalauréat, qui était jusqu'à présent un diplôme national, le premier grade universitaire, va devenir une espèce de contrôle continu propre à chaque établissement. Que vous veniez du lycée Pablo Neruda du fin fond de la Seine Saint-Denis ou du plus prestigieux lycée parisien, si vous aviez un 17 en math, c'est que vous étiez fort en math. Avec Blanquer, l'an prochain, votre bac n'aura pas la même valeur suivant l'établissement d'où vous venez.

Dialogue fictif entre deux membres du jury de Science Po l'an prochain : "On a deux candidats. Ahmed a 17 en Sciences économiques et sociales. Jean-Eudes n'a que 15. Oui, mais Jean-Eudes vient du lycée Henri IV. Son 15 vaut plus que le 17 de Ahmed".

Remercions les journaux du groupe Ebra de nous informer sur les vrais problèmes de notre temps, les familles Mbappé et Pogba qui se frittent dans les tribunes de l'Euro et de nous épargner les anecdotes sans intérêt, le bac qui se transforme.

Au fait, vous êtes client(e) du Crédit mutuel ? C'est vous le(la) vrai(e) propriétaire du groupe Ebra.

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